Par un hiver de 2010, quand certains restent au coin du feu, d’autres rêvassaient d’un temps où Focus, Yes, Emerson Lake and Palmer ou les Pink Floyd constituaient le must du psyché-progressif. Au détour d’une mesure asymétrique, se créa alors le groupe The Dolls Men, tout droit débarqué des années 70, du temps où l’expérimentation musicale était la reine. Six membres, réunis sous la même bannière d’un rock mêlant philosophie et musicomanie, débarquent de Saint-Georges des Sept Voies fin juillet pour nous faire replonger dans un temps où le psychédélique était à son apogée. Déjà deux albums façonnent le parcours du groupe, l’un sorti en avril 2011, l’autre en 2015. Entre synthétiseur, batterie groovie à la limite du rock fusion, guitare aux sons bizarres et basse envoûtante, on n’oubliera sûrement pas d’aller écouter la formation